mercredi 28 janvier 2015
lundi 26 janvier 2015
mercredi 21 janvier 2015
samedi 17 janvier 2015
Boko Haram success is result of Nigeria’s structural failure
Prince Michael of Liechtenstein
Militant Islamist group Boko Haram is achieving more terrorist success in northeastern Nigeria and neighbouring areas. It intends to build an Islamic state, similar to the achievements in Syria and Iraq of ISIS, the Islamic State of Iraq and Syria, writes Prince Michael of Liechtenstein.
Nigeria, in a general terms, consists of a mainly Islamic north and a Christian and animistic south. The number of ethnicities is important. Nigeria’s oil wealth is based mainly in the Niger Delta in the southeast.
Nigeria’s army, although in theory well-equipped, is helpless against the Boko Haram terrorists, who are allies of al-Qaeda and killed more than 2,000 civilians in the first six months of 2014.
The international community expects the Nigerian government to regain control over the northeast of the country, stop the atrocities and free Boko Haram’s hostages, especially children.
This is not going to happen. It is naive to believe Nigeria’s government can offer more than words.
The country is artificial. Political parties, the armed services and functionaries are driven primarily by the personal interests of themselves, their families and their particular race. Governance is poor at state and federal levels
Boko Haram, which means Western education is forbidden, has no real challenge in this environment.
Boko Haram is also trying, with little success, to spread its terrorist operation to neighbouring northern Cameroon. This has a similar muslim-majority population in the north.
Parallels exist with Iraq, where ISIS operates. Both Nigeria and Iraq are artificial states. Iraq showed that a fiction of democracy helped the strongest ethnic group, the Shia Arabs, to the detriment of the Sunni Arabs and the Kurds. Invading the Sunni Arab areas in Iraq from another broken artificial state, Syria, was a natural and pretty easy extension for ISIS.
We have to abandon the illusion that artificial countries should be preserved and can work as democracies. Democracy can work well in multi-ethnic states so long as they are sufficiently federal, decentralised and their regional autonomies are respected.
The key is a right of self-determination for the regions and proper accountability on regional and central level. If that fails, the fiction of a ‘robust’, democratic nation state leads to totalitarianism of the majority and, in the longer term, a failed state.
The terrible consequence of a lack of self-determination provides fertile ground for radical groups to take control.
Boko Haram’s success is a symptom. Nigeria, and other African countries such as the Democratic Republic of Congo, will be the sad successors of other failed-state structures. These countries did not grow organically or by well-weighed bilateral agreements. They were engineered by the ‘international community’ for various other interests in the same way as Yugoslavia, Iraq and Syria were created.
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mercredi 14 janvier 2015
L'Acteur Noir Melvin Van Peebles, Un des Premiers Membres de la Redaction d'Hara-Kiri, la Maison-Mere de Charlie-Hebdo
Melvin Van Peebles (né le 21 août 1932 à Chicago, Illinois, États-Unis) est un acteur, scénariste, réalisateur, compositeur, producteur et monteur américain. Il est le père de Mario Van Peebles, acteur-réalisateur de séries télévisées.
Il rejoint l'Air Force treize jours après avoir terminé l'école secondaire, et y est resté trois ans et demi.
Il a vécu à Mexico peu de temps, gagnant sa vie en peignant des portraits, avant de revenir aux États-Unis où il commença à conduire des tramways à San Francisco. Ses premiers écrits parlent de cette expérience de conducteur de tramway. Ce qui au départ était un petit article et quelques photographies est devenu le premier livre de Van Peebles, The Big Heart.
Un jour, un passant suggéra à Van Peebles de devenir réalisateur. Il tourna son premier court métrage, Pickup Men for Herrick en 1957. Il réalisa deux autres films dans la même période.
Après avoir terminé ses premiers courts, il partit à Hollywood pour chercher du travail, mais ne parvint pas à trouver quelqu'un désireux de l'engager comme réalisateur. À New York, Melvin rencontra un homme qui avait vu ses films, qui les avait adoré et voulait les projeter en France. Il s'expatria donc outre-atlantique. En France, Van Peebles apprit la langue et fut embauché pour traduire le magazine Mad en Français et collabora également au magazine Hara-Kiri. Il commença à écrire des pièces de théâtre en français, utilisant le sprechgesang (parlé chanté) venant de l'écriture musicale, quand les mots sont parlés sur la musique. Cela l'amena à faire son premier disque, Brer Soul.
Avant d'entrer à Hollywood, Van Peebles réalisa un film en France, La Permission, rencontre à Paris entre un Noir, militaire, et une jeune française (Nicole Berger, décédée accidentellement peu après le tournage). De retour le GI est consigné, sa promotion suspendue. Le film est primé à San Francisco en 1968.
Son premier film à Hollywood fut Watermelon man, une comédie écrite par Herman Raucher. Le film raconte l'histoire d'un raciste ordinaire, blanc, qui se réveille dans la peau d'un noir et se trouve rejeté par ses amis, ses collègues et sa famille. En 1970, Van Peebles devait tourner un documentaire sur le Powder Ridge Rock Festival qui fut interdit par la justice. Il apparaît dans le documentaire Des écrivains à New York, dans Italiques en 19722.
Van Peebles écrivit et dirigea ensuite son film le plus connu, Sweet Sweetback's Baadasssss Song. En 2004, son fils Mario a réalisé un documentaire pour expliquer la genèse de ce film. Sweet Sweetback a eu un succès énorme et marqua le début de la Blaxploitation, l'émergence d'un mouvement cinématographique fait par et pour les Noirs.
Sommaire
Biographie
Van Peebles est né Melvin Peebles 1 à Chicago dans l'Illinois (États-Unis).Il rejoint l'Air Force treize jours après avoir terminé l'école secondaire, et y est resté trois ans et demi.
Il a vécu à Mexico peu de temps, gagnant sa vie en peignant des portraits, avant de revenir aux États-Unis où il commença à conduire des tramways à San Francisco. Ses premiers écrits parlent de cette expérience de conducteur de tramway. Ce qui au départ était un petit article et quelques photographies est devenu le premier livre de Van Peebles, The Big Heart.
Un jour, un passant suggéra à Van Peebles de devenir réalisateur. Il tourna son premier court métrage, Pickup Men for Herrick en 1957. Il réalisa deux autres films dans la même période.
Après avoir terminé ses premiers courts, il partit à Hollywood pour chercher du travail, mais ne parvint pas à trouver quelqu'un désireux de l'engager comme réalisateur. À New York, Melvin rencontra un homme qui avait vu ses films, qui les avait adoré et voulait les projeter en France. Il s'expatria donc outre-atlantique. En France, Van Peebles apprit la langue et fut embauché pour traduire le magazine Mad en Français et collabora également au magazine Hara-Kiri. Il commença à écrire des pièces de théâtre en français, utilisant le sprechgesang (parlé chanté) venant de l'écriture musicale, quand les mots sont parlés sur la musique. Cela l'amena à faire son premier disque, Brer Soul.
Avant d'entrer à Hollywood, Van Peebles réalisa un film en France, La Permission, rencontre à Paris entre un Noir, militaire, et une jeune française (Nicole Berger, décédée accidentellement peu après le tournage). De retour le GI est consigné, sa promotion suspendue. Le film est primé à San Francisco en 1968.
Son premier film à Hollywood fut Watermelon man, une comédie écrite par Herman Raucher. Le film raconte l'histoire d'un raciste ordinaire, blanc, qui se réveille dans la peau d'un noir et se trouve rejeté par ses amis, ses collègues et sa famille. En 1970, Van Peebles devait tourner un documentaire sur le Powder Ridge Rock Festival qui fut interdit par la justice. Il apparaît dans le documentaire Des écrivains à New York, dans Italiques en 19722.
Van Peebles écrivit et dirigea ensuite son film le plus connu, Sweet Sweetback's Baadasssss Song. En 2004, son fils Mario a réalisé un documentaire pour expliquer la genèse de ce film. Sweet Sweetback a eu un succès énorme et marqua le début de la Blaxploitation, l'émergence d'un mouvement cinématographique fait par et pour les Noirs.
Filmographie
comme acteur
- 1970 : Watermelon Man : Sign Painter
- 1971 : Sweet Sweetback's Baadasssss Song : Sweetback
- 1981 : The Sophisticated Gents (TV) : Walter 'Moon' Porter / Silky
- 1986 : America : Man Interviewed
- 1987 : Taking Care of Terrific (TV) : Hawk
- 1987 : Vous avez dit dingues? (O.C. and Stiggs) : Wino Bob
- 1988 : Sonny Spoon ("Sonny Spoon") (série TV) : Mel Spoon
- 1989 : Identity Crisis : The Inspector
- 1991 : Double identité (True Identity) : Taxi Driver
- 1992 : Boomerang : Editor
- 1993 : La Revanche de Jesse Lee (Posse) : Papa Joe
- 1994 : Terminal Velocity : Noble
- 1995 : North Star : La Légende de Ken le survivant (Fist of the North Star) : Asher
- 1995 : Les Black panthers (Panther) : Old jailbird
- 1996 : Gang in Blue : Andre Speier
- 1996 : Calm at Sunset (TV) : Mr. Bucket
- 1997 : Riot (TV) : Vernon (segment "Homecoming Day")
- 1997 : Shining (The Shining) (feuilleton TV) : Richard "Dick" Hallorann
- 1998 : Love Kills : Abel
- 1999 : Smut
- 1999 : Time of Her Time : Thompson
- 2000 : Antilles sur Seine : L'Américain à la soirée
- 2003 : Baltimore
- 2003 : The Hebrew Hammer (en) de Jonathan Kesselman : Sweetback
- 2006 : Hard Luck (TV) : le prophète à l'hôpital
comme scénariste
- 1957 : Three Pickup Men for Herrick
- 1957 : Sunlight
- 1963 : Cinq cent balles
- 1968 : La Permission / The Story of a Three-Day Pass
- 1969 : Slogan
- 1971 : Sweet Sweetback's Baadasssss Song
- 1973 : Don't Play Us Cheap
- 1976 : Just an Old Sweet Song (TV)
- 1977 : Greased Lightning (en)
- 1981 : The Sophisticated Gents (TV)
- 1987 : The Day They Came to Arrest the Book (TV)
- 1995 : Vrooom Vroom Vrooom
- 1998 : Classified X (TV)
- 2000 : Le Conte du ventre plein
comme réalisateur
- 1957 : Sunlight
- 1957 : Three Pickup Men for Herrick
- 1963 : Cinq cent balles
- 1968 : La Permission / The Story of a Three-Day Pass
- 1970 : Watermelon Man
- 1971 : Sweet Sweetback's Baadasssss Song
- 1973 : Don't Play Us Cheap
- 1989 : Identity Crisis
- 1995 : Vrooom Vroom Vrooom
- 1996 : Gang in Blue
- 1996 : Tales of Erotica
- 2000 : Le Conte du ventre plein
- 2003 : The Real Deal (vidéo)
comme compositeur
- 1957 : Three Pickup Men for Herrick
- 1957 : Sunlight
- 1963 : Cinq cent balles
- 1968 : The Story of a Three-Day Pass
- 1970 : Watermelon Man
- 1971 : Sweet Sweetback's Baadasssss Song
- 1973 : Don't Play Us Cheap
- 1995 : Vrooom Vroom Vrooom
- 1996 : Tales of Erotica
- 2000 : Le Conte du ventre plein
- 2005 : Unstoppable: Conversation with Melvin Van Pebbles, Gordon Parks, and Ossie Davis (TV)
comme producteur
- 1957 : Sunlight
- 1971 : Sweet Sweetback's Baadasssss Song
- 1981 : The Sophisticated Gents (TV)
- 1989 : Identity Crisis
- 1995 : Vrooom Vroom Vrooom
- 1995 : Les Black panthers (Panther)
- 1996 : Gang in Blue
- 1998 : Classified X (TV)
- 2000 : Le Conte du ventre plein
comme monteur
- 1971 : Sweet Sweetback's Baadasssss Song
- 1973 : Don't Play Us Cheap
- 1989 : Identity Crisis
- 1995 : Vrooom Vroom Vrooom
Récompenses et nominations
Récompenses
- 2004 : Festival panafricain du film de Los Angeles, Lifetime Achievement Award
- 2000 : Acapulco Black Film Festival, Best International Film, Le Conte du ventre plein
- 1999 : Chicago Underground Film Festival, Jack Smith Lifetime Achievement Award
- 1998 : Urbanworld Film Festival, Best Documentary Mark Daniels Classified X
- 1987 : Humanitas Prize, (CBS Schoolbreak : The Day They Came to Arrest the Books)
- 1987 : Daytime Emmy, (CBS Schoolbreak : The Day They Came to Arrest the Books)
Nominations
Anecdotes
Références
- ↑ Greasley, Philip A. (ed.) Dictionary of Midwestern Literature. Volume 1: The Authors. "Melvin Van Peebles" [archive], p. 505. Bloomington, Indiana: Indiana University Press, 2001.
- ↑ Italiques, deuxième chaîne de l'ORTF, 27 juillet 1972
Liens externes
- (en) Melvin Van Peebles sur l’Internet Movie Database
- Vidéo: Melvin Van Peebles en 1968, une archive de la Télévision suisse romande
mardi 13 janvier 2015
lundi 12 janvier 2015
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