Dans la plupart des pays en développement, les projets de développement dits "structurants", considèrent généralement les aspects de l"économie, de la finance et des industries extractives, comme étant les seuls moteurs de la croissance, à même de faire sortir le peuple de la pauvreté. Il est important de constater que tous les pays dits "développés" n'ont pas forcément les sous-sols les plus riches. Ainsi, beaucoup d'autres paramètres concourent à cet objectif de l'émergence, en l’occurrence le respect de la personne humaine, surtout le RESPECT DE LA FEMME.
Deux événements importants, que je qualifierai de plus marquants à mes yeux depuis le début de l'année 2013, dans l'actualité camerounaise, ont particulièrement attiré mon attention : La première a été la mise en détention provisoire d'un Sous-Préfet, après l'avoir démis de ses fonctions au motif de viol en co-action sur une jeune femme de 26 ans ; et la deuxième, la suspension d'un enseignant Maître de Conférences à l'Ecole Normale Supérieure de Yaoundé au motif de Harcèlement sexuel sur une étudiante dont il avait en charge, la direction du mémoire de fin d'études.
Au regard de ces deux événements anodins, je pense que le Cameroun est résolument sur la voie de l'émergence. Combien sont-ils les "chefs de Terre" qui pensaient qu'un jour un des leurs tomberait pour ce motif ? Quant à l'Université du Cameroun dans son ensemble, ce n'est un secret pour personne, la pratique du harcèlement sexuel constitue depuis toujours un mode de fonctionnement chez certains enseignants usant et abusant de leur position dominante. Le Professeur des relations internationales Emmanuel Pondi a d'ailleurs commis un ouvrage à cet effet, intitulé "Harcèlement Sexuel et Déontologie en Milieu Universitaire".
En prenant la décision de sévir de la plus ferme des manière qui soit ce genre de pratiques et d'attitudes, le Cameroun affiche une image positive en faveur du respect de la gente féminine, et une détermination à punir les responsables de tels actes. Cependant, il faudra également que les Femmes victimes aient la courage de dénoncer et de se plaindre chez qui de droit, en brisant la loi du silence. Beaucoup d'associations à l'instar du Réseau National des Associations des Tantines (RENATA), travaillent d'ailleurs dans ce sens et méritent d'être soutenues dans leurs actions.
En somme, pour accéder au stade de développement intégral, il faudra aussi compter avec la lutte contre le viol et toutes les formes de harcèlements sexuels et moraux qui minent aussi bien la société que la corruption et le tribalisme.
Je pense sans risque de me tromper, qu'un pays qui veut se développer doit commencer par veiller au respect des Femmes.
Gervais WAFO TABOPDA
Deux événements importants, que je qualifierai de plus marquants à mes yeux depuis le début de l'année 2013, dans l'actualité camerounaise, ont particulièrement attiré mon attention : La première a été la mise en détention provisoire d'un Sous-Préfet, après l'avoir démis de ses fonctions au motif de viol en co-action sur une jeune femme de 26 ans ; et la deuxième, la suspension d'un enseignant Maître de Conférences à l'Ecole Normale Supérieure de Yaoundé au motif de Harcèlement sexuel sur une étudiante dont il avait en charge, la direction du mémoire de fin d'études.
Au regard de ces deux événements anodins, je pense que le Cameroun est résolument sur la voie de l'émergence. Combien sont-ils les "chefs de Terre" qui pensaient qu'un jour un des leurs tomberait pour ce motif ? Quant à l'Université du Cameroun dans son ensemble, ce n'est un secret pour personne, la pratique du harcèlement sexuel constitue depuis toujours un mode de fonctionnement chez certains enseignants usant et abusant de leur position dominante. Le Professeur des relations internationales Emmanuel Pondi a d'ailleurs commis un ouvrage à cet effet, intitulé "Harcèlement Sexuel et Déontologie en Milieu Universitaire".
En prenant la décision de sévir de la plus ferme des manière qui soit ce genre de pratiques et d'attitudes, le Cameroun affiche une image positive en faveur du respect de la gente féminine, et une détermination à punir les responsables de tels actes. Cependant, il faudra également que les Femmes victimes aient la courage de dénoncer et de se plaindre chez qui de droit, en brisant la loi du silence. Beaucoup d'associations à l'instar du Réseau National des Associations des Tantines (RENATA), travaillent d'ailleurs dans ce sens et méritent d'être soutenues dans leurs actions.
En somme, pour accéder au stade de développement intégral, il faudra aussi compter avec la lutte contre le viol et toutes les formes de harcèlements sexuels et moraux qui minent aussi bien la société que la corruption et le tribalisme.
Je pense sans risque de me tromper, qu'un pays qui veut se développer doit commencer par veiller au respect des Femmes.
Gervais WAFO TABOPDA
Une écrivaine noire africaine a écrit dans un de ses romans que si l'Afrique ne se développe pas, c'est parce qu'elle a les pieds dans l'antiquité et la tête dans le 3e millénaire. En te lisant, il est préférable que notre Afrique n'abandonne pas complètement l'antiquité. Car malheureusement, le "3e millénaire", c'est aussi cette liberté sexuelle qui a banalisé l'acte d'amour et en même temps a augmenté son pouvoir de nuisance. Notre Afrique antique, c'est celle qui a toujours respecté la femme. Qu'on ne m'oppose surtout pas des arguments liés à la polygamie et ses aspects négatifs. Au risque de choquer certains, la polygamie des temps lointains partaient d'un bon sentiment : la première épouse qui n'avait pas d'enfants avait la possibilité d'en avoir au travers d'enfants de ses co-épouses ; les hommes qui voulaient une nombreuse lignée par nécessité dûe à leur rang ou par convenances personnelles convolaient en d'autres noces, bien conscients qu'on ne pouvait pas tout exiger d'une seule femme. En ces temps-là, le mariage quelle qu'est été sa forme, conférait la respectabilité : on désire une femme, on l'épouse. Sans faire perdre leur dignité à celle (s) trouvée (s) dans le foyer. Les maris y veillaient. Les mariages polygamiques étaient des mariages réussis.
RépondreSupprimerAu vu de ton article,avec lequel je suis d'accord à 100 %, une société développée est celle dans laquelle les femmes, cette minorité, ont une place reconnue. Une société développée est celle dans laquelle la morale est érigée en règle de vie.
Théodora Penda