Femme noire, femme africaine,
ô toi ma mère je pense à toi...
O Dâman, ô ma mère,
toi qui me portas sur le dos,
toi qui m'allaitas,
toi qui gouvernas mes premiers pas,
toi qui la première m'ouvris les yeux
aux prodiges de la terre, je pense à toi...
Femme des champs, femme des rivières, femme du grand fleuve,
ô toi, ma mère, je pense à toi...
O toi Dâman, ô ma mère,
toi qui essuyais mes larmes,
toi qui me réjouissais le coeur,
toi qui, patiemment supportais mes caprices,
comme j'aimerais encore être près de toi,
être enfant près de toi...
O Dâman,
Dâman de la grande famille des forgerons,
ma pensée toujours se tourne vers toi,
la tienne à chaque pas m'accompagne,
ô Dâman, ma mère,
comme j'aimerais encore être dans ta chaleur,
être enfant près de toi...
Femme noire, femme africaine,
ô toi, ma mère, merci ;
merci pour tout ce que tu fis pour moi,
ton fils, si loin, si près de toi !
Camara Laye. 1928-1980
ô toi ma mère je pense à toi...
O Dâman, ô ma mère,
toi qui me portas sur le dos,
toi qui m'allaitas,
toi qui gouvernas mes premiers pas,
toi qui la première m'ouvris les yeux
aux prodiges de la terre, je pense à toi...
Femme des champs, femme des rivières, femme du grand fleuve,
ô toi, ma mère, je pense à toi...
O toi Dâman, ô ma mère,
toi qui essuyais mes larmes,
toi qui me réjouissais le coeur,
toi qui, patiemment supportais mes caprices,
comme j'aimerais encore être près de toi,
être enfant près de toi...
O Dâman,
Dâman de la grande famille des forgerons,
ma pensée toujours se tourne vers toi,
la tienne à chaque pas m'accompagne,
ô Dâman, ma mère,
comme j'aimerais encore être dans ta chaleur,
être enfant près de toi...
Femme noire, femme africaine,
ô toi, ma mère, merci ;
merci pour tout ce que tu fis pour moi,
ton fils, si loin, si près de toi !
Camara Laye. 1928-1980
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