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dimanche 26 avril 2020

Identification of Potential Vulnarable Population and COVID-19 Contamination in the state of Georgia-USA: A Preliminary Results

I present here an exciting research project conducted by my Graduated Student, Sydney-Alyce Bourget, under my supervision at the School of City and Regional Planning, Georgia Tech, Atlanta, GA.

You can visualize the interactive and operational web mapping, that was developed in these preliminary results.


Gervais W Tabopda

vendredi 9 août 2019

Jair Bolsonaro et la nouvelle géopolitique du Brésil – Interview de Christophe Ramon


Jair Bolsonaro et la nouvelle géopolitique du Brésil – Interview de Christophe Ramon


Interview réalisée le 05 Aout 2019
Centre Algérien de Diplomatie Économique : Pourriez-­vous vous présenter ?

Christophe Ramon : Après une licence en Histoire à la Sorbonne, je me suis spécialisé sur la géopolitique du Brésil et tout particulièrement sur la relation frontalière de l’Oyapock. Mes recherches m’ont amené à séjourner longuement au Brésil et notamment en Amapá (Etat fédéral d’Amazonie brésilienne, jouxtant la Guyane Française). Après deux années d’études doctorales, j’ai décidé de faire un MBA dans la prestigieuse Ecole de Guerre Economique, pour me former dans un domaine tout aussi passionnant, l’intelligence économique. Mon parcours universitaire et professionnel m’ont conduit à me centrer sur les aires culturelles lusophones et hispanophones, en Europe du Sud mais aussi en Amérique latine. Parlant couramment l’espagnol, le portugais et l’anglais, je reste convaincu que le multiculturalisme et l’ouverture sur le monde restent les meilleures clés pour appréhender la complexité de notre époque.
CADE : Dans quel contexte politique s’inscrit l’élection du nouveau président Jair Bolsonaro ?

Christophe Ramon : Le 1er janvier 2019, avec la prise de fonction du nouveau président Jair Bolsonaro, le géant latino-­‐américain entame un nouveau tournant dans son histoire. Le Brésil a subi de lourdes perturbations depuis la destitution de Dilma Rousseff en 2016. La révélation des multiples scandales de corruptions (mensalão, Lava Jato) additionnés à l’aggravation de la conjoncture économique et la profonde crise sociétale brésilienne, attestent d’un affaiblissement du pouvoir exécutif. C’est dans un système politique divisé et à bout de souffle que l’élection de Bolsonaro s’inscrit. S’ajoute à cela un contexte d’inégalités socio-­‐économiques et d’insécurité qui jusqu’à présent contraste fortement avec l’image d’un Brésil progressiste et « émergé ». Rappelons que le Brésil reste dans le Top 20 des pays les plus violents de la planète avec le triste record mondial d’homicides (64 000 homicides enregistrés officiellement en 2017).
Malgré les fortes critiques médiatiques exprimées contre l’actuel président Bolsonaro, celui-­‐ ci a été élu démocratiquement et a su tenir un discours séduisant. L’ancien militaire de 64 ans a su convaincre grâce à une communication efficace centrée sur les questions de sûretés, de liberté et de patriotisme. Il n’hésite pas non plus à revendiquer l’importance du divin en affichant sa foi, contentant de ce fait une grande majorité de brésiliens influencés par un fort contexte de religiosité ainsi que par les courants évangéliques, dont le président est lui-­‐même très proche. Souvent qualifié de « Trump tropical », le nouvel homme d’Etat mène une politique imprévisible et difficilement classifiable. L’homme politique manie des idées très contrastées, oscillant entre libéralisme économique, volonté souverainiste, conservatisme et progressisme social. En dépit d’une étiquette de « fasciste » et de nombreuses maladresses, tel que son discours devant le club Hébraïque de Rio de Janeiro, Bolsonaro a néanmoins démontré par son élection, sa grande connaissance du peuple brésilien.
La tâche qui attend le nouveau président est ardue, on peut distinguer trois défis majeurs : redresser l’économie, combattre la corruption et faire reculer la violence qui ensanglante le pays. Comme l’a dit un jour le célèbre musicien et « père » de la bossa-­‐nova, Tom Jobim, « O Brasil não é para principiantes » (le Brésil n’est pas un pays pour débutants). Bolsonaro va devoir confirmer aux 55% de brésiliens qui ont voté pour lui, que ce choix est à la hauteur des urgences socio-­‐économiques et des ambitions géopolitiques.
CADE : Qu’en est-­‐il de la nouvelle trajectoire du Brésil sur la scène internationale ?

Christophe Ramon : Il est clair que le Brésil de Bolsonaro semble emprunter une trajectoire radicalement différente de celle qu’a connu le pays depuis le début du XXIème siècle.
Dans les années 1990 sous le mandat du président Fernando Henrique Cardoso, le géant latino-­‐américain a initié un mouvement d’ouverture et d’affirmation de sa position sur la scène mondiale. Cette période a aussi apporté une stabilisation économique du pays grâce au Plan Real, donnant au Brésil un équilibre et une attractivité pour les capitaux étrangers. Ces efforts ont été poursuivi avec énergie dans les gouvernements suivants. En effet, c’est avec le très charismatique président Luiz Ignacio Lula Da Silva, que la Politique Extérieure Brésilienne (PEB) atteint son plus haut niveau de développement. Cependant, cette affirmation du Brésil dans le système international, n’a pas trouvé de réelle continuité avec le deuxième gouvernement de Dilma Rousseff, ni celui de Michel Temer.
Depuis l’élection de Bolsonaro, une grande incertitude pèse sur l’avenir de la PEB. Pour Bolsonaro la politique étrangère brésilienne doit être « désintoxiquée »  d’une  idéologie socialiste néfaste pour le pays. La perception de la place du Brésil dans le monde pour le président se caractérise par la nécessité de s’aligner avec les USA. Ce positionnement, bouleverse l’échiquier géopolitique mondial et dévoile un nouvel axe : Bolsonaro-­‐Trump. Une stratégie politique à l’opposé des précédents gouvernements de gauche -­‐ à l’exception de celui de Michel Temer -­‐ qui œuvraient pour inscrire le Brésil dans un monde multipolaire indépendant de l’influence des Etats-­‐Unis. Parmi les faits marquants de son début à la tête du pays, Bolsonaro exprime la volonté de se rapprocher d’Israël et de transférer l’ambassade du Brésil de Tel Aviv à Jérusalem. Les pays arabes ont quant à eux peu apprécié la manœuvre. En novembre 2018 la délégation égyptienne a annulé la visite officielle du ministre des Affaires étrangères du Brésil, Aloysio Nunes. D’importants effets négatifs pourraient se faire ressentir sur les exportations brésiliennes de viande Hallal, un secteur où le Brésil est actuellement leader. Convaincu de l’importance stratégique de son voisin américain, Bolsonaro a ouvert l’accès de la base de lancement de satellites d’Alcantara, de même qu’il a accepté de perdre le statut de pays émergent à l’OMC. Un choix qui conforte la vision libérale du gouvernement brésilien. De son côté, Trump a désigné le Brésil comme allié majeur des Etats-­‐Unis hors-­‐ OTAN, ce qui renforce la relation Brasilia -­‐ Washington et la coopération dans le domaine de la défense.
Dans un autre registre, le Brésil a indiqué qu’il pourrait se retirer de l’Accord de Paris (2015) ainsi que du Pacte mondial sur les migrations, signé en 2018 par Michel Temer. Pour Ernesto Araújo, le ministre des Affaires étrangères, il est urgent de déconstruire le multilatéralisme qui selon lui, répond à une idéologie « marxiste » contraire aux intérêts de l’Occident chrétien. L’opinion du chancelier sur le cas du climat révèle fort bien la position du pouvoir exécutif brésilien. S’exprimant sur son blog, Araújo déclare que le « climatisme – idéologie du changement climatique -­‐ n’est qu’une tactique globaliste pour instituer la peur et obtenir plus de pouvoir »1. L’Accord de Paris est par ailleurs un élément clé dans la poursuite des négociations entre le Mercosud et l’Union européenne. Le président français Emmanuel Macron a annoncé qu’il renoncerait à toute adhésion si le Brésil ne prenait pas ses responsabilités vis-­‐à-­‐vis de l’environnement ainsi que des normes sanitaires. Sans tirer de conclusions hâtives, on constate que Bolsonaro ne semble pas beaucoup s’intéresser à l’Europe, malgré la présence sur son sol d’un grand nombre d’investisseurs, notamment français.
Du côté des relations sino-­‐brésiliennes, tout n’est pas au beau fixe non plus. Alors que les USA et la Chine sont au cœur d’une profonde crise géopolitique, Bolsonaro multiplie les commentaires agressifs en direction de l’Empire du Milieu, dont il se méfie de l’appétit conquérant. Pour autant, la Chine reste à ce jour le premier partenaire commercial du Brésil mais aussi un investisseur important dans les mines, les infrastructures, l’agrobusiness, l’énergie et la banque (55 milliards de dollars entre 2003 et 2018, selon une source brésilienne). Il y a fort à parier que Bolsonaro se montre beaucoup moins conciliant que Lula dans ses relations avec le géant asiatique, dont la pression commerciale avait déclenché une
« reprimarisation » de l’économie brésilienne, affaiblissant l’industrialisation. Face aux besoins de son marché intérieur, la Chine développe des accords de libre-­‐échange avec d’autres pays de la région, devenant ainsi le premier concurrent du Brésil en Amérique latine. Autant d’indices, qui laissent à penser que la Chine n’hésitera pas à changer d’allié si le Brésil n’arrive plus à faire face à sa demande.
Dans une ambiance plus régionale mais ô combien urgente, vient la crise du Venezuela. A ce propos Bolsonaro a exprimé son soutien en février dernier à Juan Guaidó, l’opposant de Nicolás Maduro. Par cette déclaration, Bolsonaro affaiblit la médiation de la diplomatie brésilienne qui cherche avant tout à éviter un conflit de type « Guerre froide ». La Chine, la Turquie et surtout la Russie (du côté de Maduro) ne voient pas d’un bon œil le soutien de Guaidó par le Brésil, tandis que Trump menace le Venezuela d’un embargo. En outre, la situation est d’autant plus critique pour le Brésil qui partage une frontière de 2.200 km avec le Venezuela. A ce jour, plus de 100.000 vénézuéliens se sont réfugiés dans l’Etat voisin du Roraima, où la cohabitation est particulièrement difficile avec la population locale.
Devant l’actuelle orientation de la PEB, beaucoup s’inquiètent de ne pas percevoir de ligne stratégique cohérente. Pour autant, il est nécessaire de nuancer ce sombre tableau et de ne pas envisager l’avenir du Brésil par le seul prisme des propos du président. Rappelons que Bolsonaro se revendique comme l’héritier du « pragmatisme responsable » du Général Ernesto Geisel dont la doctrine politique a permis l’émergence d’un grand nombre de secteurs industriels stratégiques brésiliens. C’est le cas de l’industrie d’armement, de l’aéronautique avec Embraer ou encore de l’énergie avec les bio-­‐carburants et l’hydroélectricité. De surcroit, parmi les axes de la doctrine de Geisel, figurait la fin de la subordination politique du Brésil envers les USA. Contrairement aux idées reçues, le rôle des militaires dans l’histoire et la construction du Brésil a aussi été un important facteur de développement.
C’est pourquoi, sans occulter les maladresses diplomatiques et l’inexpérience de Bolsonaro en matière de politique étrangère, attendons de voir le bilan de son mandat et laissons aussi une chance à l’influence de l’entourage militaire du président. On peut citer à cet égard, l’ancien général quatre étoiles et actuel vice-­‐président, Hamilton Mourão. Face aux excès médiatiques du président, Mourão semble s’être construit un rôle de diplomate en modérant les diatribes de Bolsonaro. L’homme de dialogue travaille sans relâche à l’apaisement des tensions avec la Chine, Israël ou encore le Venezuela.
CADE : Comment s’inscrit le Brésil au sein d’une perspective de développement régional sud-­‐américain et quid de la coopération Sud-­‐Sud ?

Christophe Ramon : La politique de Bolsonaro semble entrainer le Brésil dans virage à 180 degrés. Tout le processus d’intégration régional sud-­‐américain ainsi que la coopération Sud-­‐Sud peuvent être amenés à changer en fonction des prochaines actions du Brésil.
Il faut bien prendre conscience que nous sommes face à deux conceptions du monde qui s’opposent. Les gouvernements de Lula et de Dilma Rousseff défendent un Brésil leader et intégré au sein de sa région, en accord avec une rhétorique de solidarité. Cette dernière constitue le fondement moral à partir duquel émerge la dynamique de coopération entre les pays du Sud et l’articulation avec les organisations internationales. Des pratiques dont l’intérêt stratégique a déjà été démontré lors de la présidence du Parti des Travailleurs (PT). Lula a su créer, temporairement du moins, un axe Sud-­‐Sud entre l’Amérique latine, le Moyen-­‐ Orient et l’Afrique où il a notamment ouvert 19 ambassades. On lui doit le renforcement d’une autonomie régionale avec la CELAC (Communauté d’Etats latino-­‐américains et Caraïbes) mais aussi l’UNASUR (Union des nations sud-­‐américaines) regroupant le Mercosud et la CAN (Communauté andine). Le bilan de la politique de l’ex président de gauche est aujourd’hui certes discutable, mais il est le seul à avoir porté le Brésil à un tel niveau de rayonnement international et d’intégration régionale. La dextérité de sa diplomatie, a permis au Brésil d’expérimenter un équilibre subtil entre les différentes forces politiques socialistes latino-­‐ américaines et les Etats-­‐Unis.
Bolsonaro quant à lui, défend une vision tout à fait différente de la situation. Pour lui, le Brésil doit poursuivre une logique ultra-­‐libérale, initiée par son prédécesseur, Michel Temer et s’aligner avec les puissances du « Nord » d’où cette volonté de se rapprocher des USA et d’intégrer l’OCDE, dont Trump a promis l’appui. L’actuel président brésilien est tout à fait conscient de l’importance de la dimension régionale mais pas de la même manière que ses prédécesseurs. Sa première visite officielle a d’ailleurs été l’Argentine, pour s’entretenir avec son homologue argentin, Mauricio Macri. Bolsonaro désire redonner au Mercosud son esprit commercial et souhaite dépolitiser cet instrument, qui selon lui a été détourné de sa fonction économique première en se transformant en outil de coopération politique. C’est dans cet élan libéral que Paulo Guedes, ministre de l’Economie, souhaite réformer le Marché commun sud-­‐américain.  Surnommé  le  «  Chicago  boy  »,  en  héritage  de  sa  formation  néolibérale américaine, Paulo Guedes préfère que le Brésil renforce son rôle d’exportateur de commodities (vers la Chine et les USA, par exemple) plutôt que de produire des biens manufacturés à destination de ses voisins. Son intention est de réduire les coûts et d’assouplir le cadre règlementaire du Mercosud pour permettre plus de négociation d’accords commerciaux. En déstructurant l’organisation du Mercosud, c’est l’ensemble du bloc économique qui risque d’être affaibli. Le Mercosud réalise en décembre 2018, la somme non négligeable de 34 milliards de dollars, juste avec ses quatre partenaires principaux (Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay). Ce montant équivaut à 45% de ce que négocie le Brésil avec les 28 pays européens. L’importance du Mercosud apparaît comme un enjeu économique évident pour le corps diplomatique brésilien, à en juger par les récentes déclarations en faveur de la poursuite de l’intégration régionale. Une inquiétude moins partagée par l’exécutif brésilien, qui semble se focaliser sur sa stratégie globale.
Dans un tel contexte, il est possible d’anticiper un recul du leadership brésilien au sein de la région ainsi qu’un long désert politique pour ce qui est de la coopération Sud-­‐Sud. De même qu’il  est  fort  probable  de  voir  émerger  dans  le  continent  sud-­‐américain,  un  nouveau rapprochement entre pays conservateurs tels que la Colombie de Iván Duque, le Chili de Sebastián Piñera ou encore le Paraguay de Mario Abdo. Des affinités qui devraient réaffirmer le rôle des pays de l’Alliance Pacifique (Mexique, Colombie, Pérou, Chili), qui -­‐ à l’exception du Mexique -­‐ ont une proximité idéologique avec les USA. Le vent est donc en train de tourner à droite et de nouvelles lignes de forces vont redessiner le visage de l’Amérique latine en 2019.
Interview réalisée par l’équipe du Centre Algérien de Diplomatie Économique 

Douala : l’enfer ou le paradis

Editos et ChroniquesL'éditoral de Michel Lobé Ewané

Douala : l’enfer ou le paradis


Douala, la capitale économique du Cameroun, n’est plus vraiment une métropole d’affaires. La ville pourrait même aujourd’hui être déclassée. Elle ne peut accueillir ni forums, ni conférences, ni congrès internationaux. Elle ne compte aucun hôtel 5 étoiles ni aucune enseigne digne de ce nom qui soit aux normes. Elle n’a pas de palais des congrès, pas de palais des sports, pas de parc d’exposition ou d’esplanade adaptée pour des événements tels que des foires, des symposiums ou des kermesses.
L’aéroport international de Douala est inadapté, vieillot, anarchique et archaïque. Ici, pas de wifi qui vous connecte au monde. La business lounge, ou ce qui en tient lieu, est désaffectée, triste, dépenaillée, et les toilettes de l’aéroport sont d’une propreté douteuse. La piste d’atterrissage présentait encore il y a peu de réels problèmes de viabilité pour la sécurité des avions. Et l’année dernière, les responsables des compagnies aériennes connectant le Cameroun, dans une lettre collective adressée au directeur général de l’établissement, ont protesté contre ces conditions.
Vous quittez l’aéroport pour nous rendre en ville. Si vous avez le malheur d’être arrivé de nuit, vous allez emprunter un bout d’autoroute (on l’appelle ici «axe lourd») plongé dans le noir. C’est que, depuis belle lurette, la Communauté urbaine de Douala a renoncé à assurer l’éclairage urbain. Douala vous accueille ainsi dans l’obscurité, qu’il y ait ou non délestage.
Il n’y a pas meilleur symbole de la dégringolade d’une ville qui fut, il n’y a pas si longtemps, la vitrine du Cameroun. Ce pourrait être la descente aux enfers de Douala. Car difficile de ne pas tomber, ici ou là, sur des tas d’ordures ménagères abandonnées. Comme il est impossible d’éviter les chaussées défoncées qui sont le cauchemar des automobilistes pris en sandwich entre des taxis déglingués et des motos-taxis aussi envahissants que teigneux, déplaisants et agressifs et qui en plus créent des embouteillages interminables tout en polluant l’environnement.
Non décidément, Douala n’est pas une ville business friendly. Et pourtant, on continue d’y faire des affaires. Fautil y voir un rayon de soleil à l’horizon? On annonce des projets ambitieux avec d’importants financements. La Banque mondiale va débloquer 130 milliards de francs CFA, précisément pour la construction d’infrastructures routières. Le consortium belgo-turc Iristone-ILCI devrait construire le futur tramway de la ville. Du moins si les bureaucrates de Yaoundé et ceux de la Communauté urbaine de Douala ne réussissent pas, comme souvent, à décourager ces investisseurs par leur appétit sans limites de commissions et rétrocommissions. Et puis, le fonds d’investissement britannique Actis, en partenariat avec la société camerounaise Craft Development, est en train d’édifier le Douala Grand Mall, pour plus de 80 milliards de francs CFA. Ils ont également prévu d’ériger le Douala Business Park.
Quant au milliardaire camerounais Colin Mukete, il se bat comme un lion indomptable pour faire sortir de terre un hôtel Radisson 5 étoiles. Mais il doit batailler pour s’affranchir des mille et un obstacles fonciers et domaniaux qui constituent l’une des mines d’or de la corruption dans cette ville portuaire. Entre-temps, le Krystal Palace construit par un autre milliardaire, Samuel Foyou, qui est en phase de finition, pourrait finalement être le premier hôtel 5 étoiles de Douala.
En réalité, cette ville à la population dynamique, industrieuse, affairiste et affairée est jalouse de son indépendance et tient en respect la cité-capitale qu’est Yaoundé. Comme le Cameroun est l’Afrique en miniature, Douala est un concentré du Cameroun et en même temps son poumon. Lorsque la ville s’essouffle, le pouls du pays prend un coup. Si elle reprend son souffle, dans un nouvel élan, Douala va contribuer à faire repartir le Cameroun. Encore faut-il que le cœur du triangle national, Yaoundé, retrouve lui aussi un nouveau souffle, du sang nouveau et une énergie nouvelle.
POUR TOUS COMMENTAIRES ET REMARQUES, MERCI D’ADRESSER UN COURRIEL À MICHEL LOBÉ EWANÉ : MLOBE@FORBESAFRIQUE.COM

jeudi 25 juillet 2019

700.000 € requis pour construire le 1er Data Analyses Center du Cameroun

700.000 € requis pour construire le 1er Data Analyses Center du Cameroun

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Spécialisée dans la collecte, le stockage, l’analyse et le reporting des données, la startup du camerounais Philippe Nkouaya (photo) lance une levée de fonds de 700.000 € soit 460 000 000 XAF et ouvre l’équivalent de 2000 parts de son capital, soit une valeur de 350€ par part au public pour « implémenter le premier Data Analyses Center du Cameroun » nous a rapporté le promoteur hier dans un communiqué.
(CIO Mag) – « Ces fonds permettront la mise en œuvre du projet d’expansion de la Start-up dans la sous-région d’Afrique Centrale », annonce le promoteur. Pour y parvenir, il envisage de « créer plus de 30 emplois directs et 200 indirects sur 3 ans, afin de répondre au besoin de la clientèle ».
Il prévoit également la mise en place d’un centre de formation d’excellence. Lequel s’articulera « principalement sur la formation des utilisateurs d’une entreprise et/ou à des étudiants sur des technologies de Data Management (BI & Big DATA) ».
L’objectif visé est la création « de la valeur compétencielle locale afin de pouvoir la vendre à l’international et aussi de réaliser au minima la formation de 500 personnes chaque année », précise Philippe Nkouaya.
Sa jeune firme se présente comme une entreprise de services numériques et d’ingénierie informatique développant des activités proposant une formule dite à «360°» aux entreprises clientes.
Sa valeur post évaluation est selon des experts financiers estimée à 3,5 millions d’euros soit 2,3 milliards de fcfa. « Une valeur qui d’après eux va connaitre une croissance de X5 à X10 dans les 5 prochaines années », rapporte t-il.
Particularités
L’entrepreneur camerounais est confiant quant à son positionnement sur le marché. Ses atouts, il ne les dissimule pas. Il s’agit, comme il le détaille, du caractère Low cost de son produit, les normes internationales intégrées par son entreprise telles que l’accélération du processus de certification ISO (ou KAIZEN) et la préparation d’une campagne de lancement majeure.
Pour la petite histoire, les racines de cette jeune pousse lancée en 2017 sont parties d ‘un constat. D’après le promoteur, « 80% des entreprises africaines n’ont pas de système d’information décisionnel. C’est un énorme déficit de réactivité, de productivité et d’efficacité dans le développement et la croissance d’une entreprise ».
Aussi a-t-il décidé « d’aller dans le domaine de la Business Intelligence / Big Data pour permettre aux responsables de prendre la bonne décision au bon moment avec la bonne information, car les conséquences et les risques sont devenus de plus en plus importants en fonction de la nature des données » .
Il s’agit d’une problématique qu’il compte résoudre à l’horizon 2029. Sur le long terme, en devenant « le leader de la gestion de données en Afrique en général et au Cameroun en particulier ».
Aurore Bonny, Cameroun

Quand le Big Data aide à mieux comprendre le développement émotionnel des jeunes

Quand le Big Data aide à mieux comprendre le développement émotionnel des jeunes

Une étude à très large échelle réalisée aux Etats-Unis a permis d'y voir plus clair sur les circuits cérébraux en action lors du développement émotionnel des enfants et adolescents. 

Quand le Big Data aide à mieux comprendre le développement émotionnel des jeunesNILIMAGE/ISTOCK

  •  Publié 24.07.2019 à 10h30
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La perception des émotions est indispensable pour le développement affectif et cognitif et les scientifiques pensent qu’elle implique des circuits cérébraux spécifiques. Toutefois, les mécanismes en marche dans son évolution au cours de l’enfance restent encore flous. D’après une large étude menée par des chercheurs de l’Ecole de médecine de l’Université de Stanford (Etats-Unis), plusieurs circuits cérébraux identifiant les émotions sont solidifiés tôt et incluent diverses régions bien au delà de l’amygdale dont on parle toujours. Les résultats de cette recherche ont été publiés lundi 22 juillet dans le journal JNeurosci.
Des études précédentes sur le développement émotionnel avaient abouti à des résultats contradictoires en raison du faible nombre de participants. Par ailleurs, les chercheurs avaient tendance à ne s’intéresser qu’à l’amygdale, ignorant le potentiel intérêt des autres régions cérébrales. 
Pour remédier à cela, Vinod Menon et ses collègues ont analysé les données cérébrales issues de la Cohorte neurodéveloppementale de Philadelphie de 1 445 individus âgés de 8 à 21 ans. Au cours des scanners, les chercheurs avaient montré aux participants des images de visages et leur demandaient de décrire leur émotion. Se sentaient-ils effrayés, en colère, heureux ou neutres en les regardant?  

L'avantage des études à grande échelle 

Les chercheurs ont alors identifié des zones cérébrales et des circuits impliqués dans l'identification des émotions et ont distingué les aspects des circuits cérébraux liés aux émotions qui ne bougeaient pas quand l’enfant grandissait de ceux qui évoluaient. Ils ont également identifié plusieurs circuits cérébraux selon les catégories d'émotions mais ont remarqué que ces dernières ne changeaient pas avec l’âge. 
Ces résultats révèlent l’avantage du Big Data dans l'étude du développement émotionnel, avancent les chercheurs. Cela aide à expliquer les incohérences constatées lors de recherches antérieures sur des petits échantillons de population et souligne en outre la nécessité d'examiner les régions et les circuits du cerveau au-delà de l'amygdale.

Une zone cérébrale fondamentale dans la gestion des émotions 

Si de nombreuses études portent sur cette région (nous possédons deux amygdales situées près de l’hippocampe, dans la partie frontale du lobe temporal), c’est parce que l’amygdale est essentielle dans notre capacité à ressentir et percevoir chez les autres certaines émotions. Mais l’amygdale est principalement liée à la peur. Quand vous avez peur et sentez votre coeur palpiter, il est probable que votre amygdale s’active. Par ailleurs, les patients dont l’amygdale a été détruite, lors d’un AVC par exemple, reconnaissent toutes les expressions d’un visage sauf celle de la peur. 
Dans le passé, de nombreuses recherches tentant de comprendre le cerveau des meurtriers ont notamment découvert une activité réduite dans plusieurs zones cérébrales de ces derniers. Ces altérations se trouvent surtout au niveau du cortext préfrontal, une zone importante pour, entre autres, modérer un comportement social, et dans l’amygdale, bien sûr. 

Newsweek April 2, 2012 BIOLOGIST E.O. WILSON ON WHY HUMANS, LIKE ANTS, NEED A TRIBE BY E. O. WILSON

Newsweek April 2, 2012
BIOLOGIST E.O. WILSON ON WHY HUMANS, LIKE ANTS, NEED A TRIBE
BY E. O. WILSON
Have you ever wondered why, in the ongoing presidential campaign, we so strongly hear the pipes calling us to arms? Why the religious among us bristle at any challenge to the creation story they believe? Or even why team sports evoke such intense loyalty, joy, and despair?
The answer is that everyone, no exception, must have a tribe, an alliance with which to jockey for power and territory, to demonize the enemy, to organize rallies and raise flags.
And so it has ever been. In ancient history and prehistory, tribes gave visceral comfort and pride from familiar fellowship, and a way to defend the group enthusiastically against rival groups. It gave people a name in addition to their own and social meaning in a chaotic world. It made the environment less disorienting and dangerous. Human nature has not changed. Modern groups are psychologically equivalent to the tribes of ancient history. As such, these groups are directly descended from the bands of primitive humans and prehumans.
The drive to join is deeply ingrained, a result of a complicated evolution that has led our species to a condition that biologists call eusociality. “Eu-,” of course, is a prefix meaning pleasant or good: euphony is something that sounds wonderful; eugenics is the attempt to improve the gene pool. And the eusocial group contains multiple generations whose members perform altruistic acts, sometimes against their own personal interests, to benefit their group. Eusociality is an outgrowth of a new way of understanding evolution, which blends traditionally popular individual selection (based on individuals competing against each other) with group selection (based on competition among groups). Individual selection tends to favor selfish behavior. Group selection favors altruistic behavior and is responsible for the origin of the most advanced level of social behavior, that attained by ants, bees, termites—and humans.
Among eusocial insects, the impulse to support the group at the expense of the individual is largely instinctual. But to play the game the human way required a complicated mix of closely calibrated altruism, cooperation, competition, domination, reciprocity, defection, and deceit. Humans had to feel empathy for others, to measure the emotions of friend and enemy alike, to judge the intentions of all of them, and to plan a strategy for personal social interactions.
As a result, the human brain became simultaneously highly intelligent and intensely social. It had to build mental scenarios of personal relationships rapidly, both short term and long term. Its memories had to travel far into the past to summon old scenarios and far into the future to imagine the consequences of every relationship. Ruling on the alternative plans of action were the amygdala and other emotion-controlling centers of the brain and autonomic nervous system. Thus was born the human condition, selfish at one time, selfless at another, and the two impulses often conflicted.
Today, the social world of each modern human is not a single tribe but rather a system of interlocking tribes, among which it is often difficult to find a single compass. People savor the company of like-minded friends, and they yearn to be in one of the best—a combat Marine regiment, perhaps, an elite college, the executive committee of a company, a religious sect, a fraternity, a garden club—any collectivity that can be compared favorably with other, competing groups of the same category.
Their thirst for group membership and superiority of their group can be satisfied even with symbolic victory by their warriors in clashes on ritualized battlefields: that is, in sports. Like the cheerful and well-dressed citizens of Washington, D.C., who came out to witness the First Battle of Bull Run during the Civil War, they anticipate the experience with relish. The fans are lifted by seeing the uniforms, symbols, and battle gear of the team, the championship cups and banners on display, the dancing seminude maidens appropriately called cheerleaders. When the Boston Celtics defeated the Los Angeles Lakers for the National Basketball Association championship on a June night in 1984, the mantra was “Celts Supreme!” The social psychologist Roger Brown, who witnessed the aftermath, commented, “The fans burst out of the Garden and nearby bars, practically break dancing in the air, stogies lit, arms uplifted, voices screaming. The hood of a car was flattened, about thirty people jubilantly piled aboard, and the driver—a fan—smiled happily ...It did not seem to me that those fans were just sympathizing or empathizing with their team. They personally were flying high. On that night each fan’s self-esteem felt supreme; a social identity did a lot for many personal identities.”
Experiments conducted over many years by social psychologists have revealed how swiftly and decisively people divide into groups and then discriminate in favor of the one to which they belong. Even when the experimenters created the groups arbitrarily, prejudice quickly established itself. Whether groups played for pennies or were divided by their preference for some abstract painter over another, the participants always ranked the out-group below the in-group. They judged their “opponents” to be less likable, less fair, less trustworthy, less competent. The prejudices asserted themselves even when the subjects were told the in-groups and out-groups had been chosen arbitrarily.
The tendency to form groups, and then to favor in-group members, has the earmarks of instinct. That may not be intuitive: some could argue that in-group bias is conditioned, not instinctual, that we affiliate with family members and play with neighboring children because we’re taught to. But the ease with which we fall into those affiliations points to the likelihood that we are already inclined that way—what psychologists call “prepared learning,” the inborn propensity to learn something swiftly and decisively. And indeed, cognitive psychologists have found that newborn infants are most sensitive to the first sounds they hear, to their mother’s face, and to the sounds of their native language. Later they look preferentially at persons who previously spoke their native language within their hearing. Similarly, preschool children tend to select native-language speakers as friends.
The elementary drive to form and take deep pleasure from in-group membership easily translates at a higher level into tribalism. People are prone to ethnocentrism. It is an uncomfortable fact that even when given a guilt-free choice, individuals prefer the company of others of the same race, nation, clan, and religion. They trust them more, relax with them better in business and social events, and prefer them more often than not as marriage partners. They are quicker to anger at evidence that an out-group is behaving unfairly or receiving undeserved rewards. And they grow hostile to any out-group encroaching upon the territory or resources of their in-group.
When in experiments black and white Americans were flashed pictures of the other race, their amygdalas, the brain’s center of fear and anger, were activated so quickly and subtly that the centers of the brain were unaware of the response. The subject, in effect, could not help himself. When, on the other hand, appropriate contexts were added—say, the approaching African-American was a doctor and the white his patient—two other sites of the brain integrated with the higher learning centers, the cingulate cortex and the dorsolateral preferential cortex, lit up, silencing input through the amygdala. Thus different parts of the brain have evolved by group selection to create groupishness, as well as to mediate this hardwired propensity.
When the amygdala rules the action, however, there is little or no guilt in the pleasure experienced from watching violent sporting events and war films in which the story unwinds to a satisfying destruction of the enemy. The horrors make the fascination. War is the strong life; it is life in extremis.
Literature and history are strewn with accounts of what happens at the extreme, as in the following from Judges 12: 5–6 in the Old Testament: the Gileadites captured the fords of the Jordan leading to Ephraim, and whenever a survivor of Ephraim said, “Let me go over,” the men of Gilead asked him, “Are you an Ephraimite?” If he replied, “No,” they said, “All right, say ‘Shibboleth.’?” If he said “Sibboleth,” because he could not pronounce the word correctly, they seized him and killed him at the fords of the Jordan. Forty-two thousand Ephraimites were killed at that time.
Research has shown that tribal aggressiveness goes well back beyond Neolithic times. And there is a good chance that it could be a much older heritage, dating beyond the split 6 million years ago between the lines leading to modern chimpanzees and to humans, respectively.
The patterns of collective violence in which young chimp males engage are remarkably similar to those of young human males. Aside from constantly vying for status, both for themselves and for their gangs, they tend to avoid open mass confrontations with rival troops, instead relying on surprise attacks. The purpose of raids made by the male gangs on neighboring communities is evidently to kill or drive out its members and acquire new territory. The entirety of such conquest under fully natural conditions has been witnessed by John Mitani and his collaborators in Uganda’s Kibale National Park. The chimp war, conducted over 10 years, was eerily humanlike. Every 10 to 14 days, patrols of up to 20 males penetrated enemy territory, moving quietly in single file, scanning the terrain from ground to the treetops, and halting cautiously at every surrounding noise. If they encountered a force larger than their own, the invaders broke rank and ran back to their own territory. When they encountered a lone male, however, they pummeled and bit him to death. When a female was encountered, they usually let her go. (This latter tolerance was not a display of gallantry. If she carried an infant, they took it from her and killed and ate it.) Finally, after such constant pressure for so long, the invading gangs simply annexed the enemy territory, adding 22 percent to the land owned by their own community.
Our bloody nature, it can now be argued in the context of modern biology, is ingrained because group-versus-group was a principal driving force that made us what we are. In prehistory, group selection lifted the hominids to heights of solidarity, to genius, to enterprise. And to fear. Each tribe knew with justification that if it was not armed and ready, its very existence was imperiled. Throughout history, the
escalation of a large part of technology has had combat as its central purpose. Today, public support is best fired up by appeal to the emotions of deadly combat, over which the amygdala is grandmaster. We find ourselves in the battle to stem an oil spill, the fight to tame inflation, the war against cancer. Wherever there is an enemy, animate or inanimate, there must be a victory.
Any excuse for a real war will do, so long as it is seen as necessary to protect the tribe. The remembrance of past horrors has no effect. It should not be thought that war, often accompanied by genocide, is a cultural artifact of a few societies. Nor has it been an aberration of history, a result of the growing pains of our species’ maturation. Wars and genocide have been universal and eternal, respecting no particular time or culture. Overall, big wars have been replaced around the world by small wars of the kind and magnitude more typical of hunter-gatherer and primitively agricultural societies. Civilized societies have tried to eliminate torture, execution, and the murder of civilians, but those fighting little wars do not comply.
Civilization appears to be the ultimate redeeming product of competition between groups. Because of it, we struggle on behalf of good and against evil, and reward generosity, compassion, and altruism while punishing or downplaying selfishness. But if group conflict created the best in us, it also created the deadliest. As humans, this is our greatest, and worst, genetic inheritance.

samedi 23 mars 2019

LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES IMPACTERONT SUR L’AFRIQUE... NOUS DEVONS AGIR RAPIDEMENT

Par Gervais Wafo Tabopda

La dynamique méridionale de la convergence intertropicale va progressivement déplacer l'itinéraire traditionnel des cyclones tropicaux. Ceci pourraient exposer plusieurs dizaines de millions de personnes sur le Continent Africain.

Il est impératif de mettre en place une Stratégie Durable d'Aménagement du Territoire dans les Métropoles Africaines.
Dans un contexte où l'urbanisation précède toujours l'aménagement, il faudra s'attendre à une exacerbation de la vulnérabilité des habitants des villes côtières.

Le développement urbain devrait par conséquent intégrer de manière systemique, toutes les structures et infrastructures indispensables à l'emergence d'une véritable justice sociale et environnementale en Afrique.

Titre de Loik Kodjay...