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lundi 19 décembre 2011

Égaux mais pas trop : Recrutement et Diversité

Liberté, égalité… diversité ! « L’émission qui bouscule les clichés sur la diversité » revient ce mois-ci sur l’un des principaux enjeux pour l’image de l’entreprise : la diversité dans le recrutement. Dix ans après la condamnation pour discrimination à l’embauche de l’agence d’interim Adecco, et de la loi relative à la lutte contre la discrimination, les pouvoirs publics ont multiplié les dispositifs et les gages de bonne conduite. Qu’en est-il aujourd’hui ? En avons-nous fini avec cette discrimination à l’embauche ? Rokhaya Diallo revient sur les plaintes qui ne cessent d’augmenter, et les condamnations qui se font rares. CV vidéo face aux CV anonymes, migration vers l’Amérique du Nord des jeunes diplômés français, tous les moyens sont bons pour que les compétences prennent le dessus sur les clichés. Notre héritage républicain prône une démocratie pluraliste, porteuse de sens et de différences. Mais derrière les mots, comment ces intentions se traduisent-elles dans l’action ? Comment la France multiple s’est-elle construite ? Pourquoi notre société éprouve-t-elle des difficultés à s’accorder au pluriel ? Age, sexe, origines, handicap… en regardant la France par le prisme de la diversité, Rokhaya Diallo a décidé d’enquêter sur le terrain pour observer les avancées, les régressions, les contradictions mais aussi les pistes d’avenir dans l’acceptation et l’intégration de la différence. A travers de nombreuses rencontres en immersion avec les citoyens concernés et les reportages en écho, Egaux mais pas trop bouscule les clichés sur la diversité. Un magazine mensuel (26’) présenté par Rokhaya DIALLO Une coproduction : LCP Assemblée nationale / Point du Jour Diffusion : mercredi à 21h30

mardi 22 novembre 2011

Jooble peut-il faire face aux offres d’emploi cachés ?

Vous ne trouvez pas de travail ? Vous êtes en recherche d’emploi ? Maintenant, vous pouvez le faire à l’aide d’Internet en restant assis sur votre chaise chez vous. Vous pouvez déjà vous mettre à rédiger votre CV car aujourd’hui je voudrais vous présenter le métamoteur de recherche d’emploi Jooble qui peut vous aider à trouver votre futur travail en quelques clics !

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Je recommande Jooble pour la recherche d’emploi parce que ses résultats de recherche comportent les offres parues sur environ 150 sites d’emploi !

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Donc, n’en doutez pas. Si vous recherchez un emploi et souhaitez postuler aux meilleures offres du marché du travail, utilisez Jooble, un métamoteur de recherche d’emploi professionnel qui vous aidera à trouver un emploi seulement en quelques clics !

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mardi 15 novembre 2011

Support the Teaching Geography Is Fundamental Act

Send Letters to Congress : 8,701 Letters Sent So Far
Support the Teaching Geography Is Fundamental Act

Geography has long been recognized as a “core academic subject” in federal education legislation. However, unlike all the other core academic subjects, including history, civics, economics, foreign languages and the arts, there is no dedicated federal funding stream to advance geography education. As a result, our nation is facing a crisis in geographic literacy that is jeopardizing our global competitiveness, our position of diplomatic leadership, and our ability to fill and retain over 150,000 jobs in geospatial technology in the next decade.

The Teaching Geography Is Fundamental Act (TGIF) is federal legislation which would authorize grants to universities and nonprofit organizations for programs to expand geographic literacy among American students and improve the teaching of geography at the K-12 level.

TGIF authorizes $15 million per year for five years.

jeudi 6 octobre 2011

Discours de Steve Jobs, 12 juin 2005, Remise de Diplôme de l'Université de Stanford

« C’est un honneur de me trouver parmi vous aujourd’hui et d’assister à une remise de diplômes dans une des universités les plus prestigieuses du monde. Je n’ai jamais terminé mes études supérieures. A dire vrai, je n’ai même jamais été témoin d’une remise de diplômes dans une université. Je veux vous faire partager aujourd’hui trois expériences qui ont marqué ma carrière. C’est tout. Rien d’extraordinaire. Juste trois expériences.
« Pourquoi j’ai eu raison de laisser tomber l’université »
La première concerne les incidences imprévues. J’ai abandonné mes études au Reed College au bout de six mois, mais j’y suis resté auditeur libre pendant dix-huit mois avant de laisser tomber définitivement. Pourquoi n’ai-je pas poursuivi ?
Tout a commencé avant ma naissance. Ma mère biologique était une jeune étudiante célibataire, et elle avait choisi de me confier à des parents adoptifs. Elle tenait à me voir entrer dans une famille de diplômés universitaires, et tout avait été prévu pour que je sois adopté dès ma naissance par un avocat et son épouse. Sauf que, lorsque je fis mon apparition, ils décidèrent au dernier moment qu’ils préféraient avoir une fille. Mes parents, qui étaient sur une liste d’attente, reçurent un coup de téléphone au milieu de la nuit : « Nous avons un petit garçon qui n’était pas prévu. Le voulez-vous ? » Ils répondirent : « Bien sûr. » Ma mère biologique découvrit alors que ma mère adoptive n’avait jamais eu le moindre diplôme universitaire, et que mon père n’avait jamais terminé ses études secondaires. Elle refusa de signer les documents définitifs d’adoption et ne s’y résolut que quelques mois plus tard, quand mes parents lui promirent que j’irais à l’université.
Dix-sept ans plus tard, j’entrais donc à l’université. Mais j’avais naïvement choisi un établissement presque aussi cher que Stanford, et toutes les économies de mes parents servirent à payer mes frais de scolarité. Au bout de six mois, je n’en voyais toujours pas la justification. Je n’avais aucune idée de ce que je voulais faire dans la vie et je n’imaginais pas comment l’université pouvait m’aider à trouver ma voie. J’étais là en train de dépenser tout cet argent que mes parents avaient épargné leur vie durant. Je décidai donc de laisser tomber. Une décision plutôt risquée, mais rétrospectivement c’est un des meilleurs choix que j’aie jamais faits. Dès le moment où je renonçais, j’abandonnais les matières obligatoires qui m’ennuyaient pour suivre les cours qui m’intéressaient.
Tout n’était pas rose. Je n’avais pas de chambre dans un foyer, je dormais à même le sol chez des amis. Je ramassais des bouteilles de Coca-Cola pour récupérer le dépôt de 5 cents et acheter de quoi manger, et tous les dimanches soir je faisais 10 kilomètres à pied pour traverser la ville et m’offrir un bon repas au temple de Hare Krishna. Un régal. Et ce que je découvris alors, guidé par ma curiosité et mon intuition, se révéla inestimable à l’avenir. Laissez-moi vous donner un exemple : le Reed College dispensait probablement alors le meilleur enseignement de la typographie de tout le pays. Dans le campus, chaque affiche, chaque étiquette sur chaque tiroir était parfaitement calligraphiée. Parce que je n’avais pas à suivre de cours obligatoires, je décidai de m’inscrire en classe de calligraphie. C’est ainsi que j’appris tout ce qui concernait l’empattement des caractères, les espaces entre les différents groupes de lettres, les détails qui font la beauté d’une typographie. C’était un art ancré dans le passé, une subtile esthétique qui échappait à la science. J’étais fasciné.
Rien de tout cela n’était censé avoir le moindre effet pratique dans ma vie. Pourtant, dix ans plus tard, alors que nous concevions le premier Macintosh, cet acquis me revint. Et nous l’incorporâmes dans le Mac. Ce fut le premier ordinateur doté d’une typographie élégante. Si je n’avais pas suivi ces cours à l’université, le Mac ne posséderait pas une telle variété de polices de caractères ni ces espacements proportionnels. Et comme Windows s’est borné à copier le Mac, il est probable qu’aucun ordinateur personnel n’en disposerait. Si je n’avais pas laissé tomber mes études à l’université, je n’aurais jamais appris la calligraphie, et les ordinateurs personnels n’auraient peut-être pas cette richesse de caractères. Naturellement, il était impossible de prévoir ces répercussions quand j’étais à l’université. Mais elles me sont apparues évidentes dix ans plus tard.
On ne peut prévoir l’incidence qu’auront certains événements dans le futur ; c’est après coup seulement qu’apparaissent les liens. Vous pouvez seulement espérer qu’ils joueront un rôle dans votre avenir. L’essentiel est de croire en quelque chose – votre destin, votre vie, votre karma, peu importe. Cette attitude a toujours marché pour moi, et elle a régi ma vie.
« Pourquoi mon départ forcé d’Apple fut salutaire »
Ma deuxième histoire concerne la passion et l’échec. J’ai eu la chance d’aimer très tôt ce que je faisais. J’avais 20 ans lorsque Woz [Steve Wozniak, le co-fondateur d’Apple N.D.L.R.] et moi avons créé Apple dans le garage de mes parents. Nous avons ensuite travaillé dur et, dix ans plus tard, Apple était une société de plus de 4 000 employés dont le chiffre d’affaires atteignait 2 milliards de dollars. Nous venions de lancer un an plus tôt notre plus belle création, le Macintosh, et je venais d’avoir 30 ans.
C’est alors que je fus viré. Comment peut-on vous virer d’une société que vous avez créée ? C’est bien simple, Apple ayant pris de l’importance, nous avons engagé quelqu’un qui me semblait avoir les compétences nécessaires pour diriger l’entreprise à mes côtés et, pendant la première année, tout se passa bien. Puis nos visions ont divergé, et nous nous sommes brouillés. Le conseil d’administration s’est rangé de son côté. C’est ainsi qu’à 30 ans je me suis retrouvé sur le pavé. Viré avec perte et fracas. La raison d’être de ma vie n’existait plus. J’étais en miettes.
Je restais plusieurs mois sans savoir quoi faire. J’avais l’impression d’avoir trahi la génération qui m’avait précédé – d’avoir laissé tomber le témoin au moment où on me le passait. C’était un échec public, et je songeais même à fuir la Silicon Valley. Puis j’ai peu à peu compris une chose – j’aimais toujours ce que je faisais. Ce qui m’était arrivé chez Apple n’y changeait rien. J’avais été éconduit, mais j’étais toujours amoureux. J’ai alors décidé de repartir de zéro.
Je ne m’en suis pas rendu compte tout de suite, mais mon départ forcé d’Apple fut salutaire. Le poids du succès fit place à la légèreté du débutant, à une vision moins assurée des choses. Une liberté grâce à laquelle je connus l’une des périodes les plus créatives de ma vie.
Pendant les cinq années qui suivirent, j’ai créé une société appelée NeXT et une autre appelée Pixar, et je suis tombé amoureux d’une femme exceptionnelle qui est devenue mon épouse. Pixar, qui allait bientôt produire le premier film d’animation en trois dimensions, Toy Story , est aujourd’hui la première entreprise mondiale utilisant cette technique. Par un remarquable concours de circonstances, Apple a acheté NeXT, je suis retourné chez Apple, et la technologie que nous avions développée chez NeXT est aujourd’hui la clé de la renaissance d’Apple. Et Laurene et moi avons fondé une famille merveilleuse.
Tout cela ne serait pas arrivé si je n’avais pas été viré d’Apple. La potion fut horriblement amère, mais je suppose que le patient en avait besoin. Parfois, la vie vous flanque un bon coup sur la tête. Ne vous laissez pas abattre. Je suis convaincu que c’est mon amour pour ce que je faisais qui m’a permis de continuer. Il faut savoir découvrir ce que l’on aime et qui l’on aime. Le travail occupe une grande partie de l’existence, et la seule manière d’être pleinement satisfait est d’apprécier ce que l’on fait. Sinon, continuez à chercher. Ne baissez pas les bras. C’est comme en amour, vous saurez quand vous aurez trouvé. Et toute relation réussie s’améliore avec le temps. Alors, continuez à chercher jusqu’à ce que vous trouviez.
« Pourquoi la mort est la meilleure chose de la vie »
Ma troisième histoire concerne la mort. A l’âge de 17 ans, j’ai lu une citation qui disait à peu près ceci : « Si vous vivez chaque jour comme s’il était le dernier, vous finirez un jour par avoir raison. » Elle m’est restée en mémoire et, depuis, pendant les trente-trois années écoulées, je me suis regardé dans la gla-ce le matin en me disant : « Si aujourd’hui était le dernier jour de ma vie, est-ce que j’aimerais faire ce que je vais faire tout à l’heure ? » Et si la réponse est non pendant plusieurs jours à la file, je sais que j’ai besoin de changement.
Avoir en tête que je peux mourir bientôt est ce que j’ai découvert de plus efficace pour m’aider à prendre des décisions importantes. Parce que presque tout – tout ce que l’on attend de l’extérieur, nos vanités et nos fiertés, nos peurs de l’échec – s’efface devant la mort, ne laissant que l’essentiel. Se souvenir que la mort viendra un jour est la meilleure façon d’éviter le piège qui consiste à croire que l’on a quelque chose à perdre. On est déjà nu. Il n’y a aucune raison de ne pas suivre son cœur.
Il y a un an environ, on découvrait que j’avais un cancer. A 7 heures du matin, le scanner montrait que j’étais atteint d’une tumeur au pancréas. Je ne savais même pas ce qu’était le pancréas. Les médecins m’annoncèrent que c’était un cancer probablement incurable, et que j’en avais au maximum pour six mois. Mon docteur me conseilla de rentrer chez moi et de mettre mes affaires en ordre, ce qui signifie : « Préparez-vous à mourir. » Ce qui signifie dire à ses enfants en quelques mois tout ce que vous pensiez leur dire pendant les dix prochaines années. Ce qui signifie essayer de faciliter les choses pour votre famille. En bref, faire vos adieux.
J’ai vécu avec ce diagnostic pendant toute la journée. Plus tard dans la soirée, on m’a fait une biopsie, introduit un endoscope dans le pancréas en passant par l’estomac et l’intestin. J’étais inconscient, mais ma femme, qui était présente, m’a raconté qu’en examinant le prélèvement au microscope, les médecins se sont mis à pleurer, car j’avais une forme très rare de cancer du pancréas, guérissable par la chirurgie. On m’a opéré et je vais bien.
Ce fut mon seul contact avec la mort, et j’espère qu’il le restera pendant encore quelques dizaines d’années. Après cette expérience, je peux vous le dire avec plus de certitude que lorsque la mort n’était pour moi qu’un concept purement intellectuel : personne ne désire mourir. Même ceux qui veulent aller au ciel n’ont pas envie de mourir pour y parvenir. Pourtant, la mort est un destin que nous partageons tous. Personne n’y a jamais échappé. Et c’est bien ainsi, car la mort est probablement ce que la vie a inventé de mieux. C’est le facteur de changement de la vie. Elle nous débarrasse de l’ancien pour faire place au neuf. En ce moment, vous représentez ce qui est neuf, mais un jour vous deviendrez progressivement l’ancien, et vous laisserez la place aux autres. Désolé d’être aussi dramatique, mais c’est la vérité.
Votre temps est limité, ne le gâchez pas en menant une existence qui n’est pas la vôtre. Ne soyez pas prisonnier des dogmes qui obligent à vivre en obéissant à la pensée d’autrui. Ne laissez pas le brouhaha extérieur étouffer votre voix intérieure. Ayez le courage de suivre votre cœur et votre intuition. L’un et l’autre savent ce que vous voulez réellement devenir. Le reste est secondaire.
Dans ma jeunesse, il existait une extraordinaire publication The Whole Earth Catalog , l’une des bibles de ma génération. Elle avait été fondée par un certain Stewart Brand, non loin d’ici, à Menlo Park, et il l’avait marquée de sa veine poétique. C’était à la fin des années 1960, avant les ordinateurs et l’édition électronique, et elle était réalisée entièrement avec des machines à écrire, des paires de ciseaux et des appareils Polaroid. C’était une sorte de Google en livre de poche, trente-cinq ans avant la création de Google. Un ouvrage idéaliste, débordant de recettes formidables et d’idées épatantes.
Stewart et son équipe ont publié plusieurs fascicules de The Whole Earth Catalog . Quand ils eurent épuisé la formule, ils sortirent un dernier numéro. C’était au milieu des années 1970, et j’avais votre âge. La quatrième de couverture montrait la photo d’une route de campagne prise au petit matin, le genre de route sur laquelle vous pourriez faire de l’auto-stop si vous avez l’esprit d’aventure. Dessous, on lisait : « Soyez insatiables. Soyez fous. » C’était leur message d’adieu. Soyez insatiables. Soyez fous. C’est le vœu que j’ai toujours formé pour moi. Et aujourd’hui, au moment où vous recevez votre diplôme qui marque le début d’une nouvelle vie, c’est ce que je vous souhaite.
Soyez insatiables. Soyez fous.
Merci à tous.»

mardi 2 août 2011

State and public conservation protected areas policies: a tricky compromise between global ecological stakes and local populations' practices

Gervais Wafo Tabopda et Gilbert David, Int. J. Adv. Stud. Int. J. Adv. Stud. Res. Africa, 2010, 1(2): 83-98. Available from: http://www.africascience.org/

Abstract
In 1992, African states pledged to promote and modernize the structures responsible for the management and conservation of natural resources. Since, there was a strong desire to adapt regulatory and legal frameworks in environmental matters. This commitment is illustrated by the creation of ministries of environment and through the establishment of a new law on protection of resources. The new provisions facilitate interactions between different actors involved, including local communities and NGOs. This is the case of Cameroon, who will write a new Forestry Act in 1994, in accordance with the requirements of the international community, and set a target among others, increasing protected areas to 30% of the country. However, this laudable ecologically project goes by when butter is the vital interests of local populations predominantly rural. Needless to monitor differences in perception between different actors, due to the non-compatibility of interests of each other. This recurring situation is also likely to expose the government to social crises. That said, this research questions the effectiveness of monitoring of protected areas in northern Cameroon, tries to decipher the interplay of actors involved and to assess the ability of the state to implement a conservation policy in consistent with the commitments to the international community. From a spatial-temporal dynamics of land use land cover (LULC) and participant observation, which cross the quantitative variables and qualitative data, we put in evidence the effects of confrontation between the logic that promotes the conservation State and logical use of local people. It appears from this study that the differences are expressed so strong: the work of national institutions produced results in terms of conservation, the State resume its consideration the international discourse, but hard to translate into action, the Local people first for the sake of satisfying their subsistence needs by using resources in protected areas. Hence the difficulty in reconciling the divergent logics of different actors. that diarrhoeal diseases varied statistically from a topographic unit to another. Clearly, we found that diarrhoeal rates were higher among city dwellers settled in the marshy areas (wet lowlands), moderate among those settled on the slopes, and low among inhabitants of the plateaus. More interestingly, the study has shown on a micro-scale analysis that the prevalence rates vary according to whether plateaus are made up of hard rocks or of weak ones, according to whether slopes are exposed to the local wet wind or not; and according to whether marshy areas are used for residential purposes, for economic investments, or for crops and farming. Learning objectives: Such an outcome is extremely useful for Urban Development Planners and Decision Makers to whom these maps of risky areas might help to reformulate/adjust their housing or town settlement policies, and to carry out measures targeting medical prevention.
Keys words: protected areas, conservation policy, government, local communities, land use land cover (LULC), games players.

Quantification de l'évolution du couvert végétal dans la réserve forestière de Laf-Madjam au nord du Cameroun par télédétection satellitale

http://www.jle.com/fr/revues/agro_biotech/sec/e-docs/00/04/5C/7C/article.phtml

* Sécheresse Volume 21, Numéro 3, p.169-178,
* Auteur(s) : Gervais Wafo Tabopda, Jean-Marie Fotsing
* Lien vers le résumé de l’article sur le site de l’éditeur

jeudi 28 juillet 2011

Militantisme de réaction ou action militante ?

Gervais Wafo Tabopda, PhD

Plusieurs évènements récents ont été l’occasion pour la société civile Africaine, et notamment de sa Diaspora, de faire montre de sa vitalité et de son esprit critique parfois virulent. Je parle plus particulièrement des évènements postélectoraux en Cote d’ivoire et de l’intervention de l’OTAN en Lybie.

Paradoxalement, le manque de débat afro-africain autour de la catastrophe alimentaire de la corne de l’Afrique est en contradiction avec cette vitalité observée et son militantisme de réaction. Est-ce à dire que la société civile africaine ne se préoccupe pas des problèmes qui ne relèvent pas des rapports de force entre l’Occident et l’Afrique ? Sa posture est-elle uniquement similaire à une attitude de réaction ?

Ces questions sont la preuve qu’une partie de la société civile de la Diaspora Africaine minimise la part de responsabilité des Etats africains dans la majeure partie des problèmes rencontrés sur le continent : le néo-colonialisme, la crise économique, les guerres civiles, les famines et la corruption…

En effet, la situation actuelle d’insécurité alimentaire dans laquelle se trouve la Corne de l’Afrique est au-delà des conditions climatiques, une conséquence des choix politiques et économiques des pays concernés. C’est à mon humble avis une occasion offerte à la société civile africaine, pour l’ouverture d’un débat critique et constructif sur les choix parfois discutables de certains pays qui font de ce continent un éternel assisté aux ressources enviées. Bref de véritables actions militantes…

Le Kenya et l’Ethiopie sont parmi les premiers producteurs de fleurs dans le monde. La culture des roses couvre 62 % des terres cultivables au Kenya pour une production de plus de 2 millions de tonnes par an. Par ailleurs en Ethiopie, le gouvernement fait louer 3 millions d’hectares de terres cultivables à des exploitants indiens, saoudiens ou coréens pour moins de 2 dollars par hectare et par an, tout en expropriant les paysans sans contrepartie.

La société civile africaine doit faire preuve de vigilance face à la colonisation alimentaire dont l’Afrique est à la fois responsable et victime. La baisse des précipitations est notée dans la plupart des pays situés à la même latitude que les pays est-africains. La famine n’est pas pour autant observée avec la même ampleur en Egypte ou en Jordanie. A la place des fleurs, les gouvernements Kenyans et Ethiopiens opteraient pour la culture des haricots ou du maïs…

L’Union Africaine au lieu de recourir sans cesse à l’aide alimentaire penserait plutôt à créer un Fond Agricole Africain de soutien aux petits producteurs paysans. Ce n’est que par des actions pertinentes et efficaces que l’Afrique se mettra à l’abri du Monopoly planétaire de ses terres agricoles. Tant que l’Afrique sera dépendante de l’OTAN tant pour son alimentation que pour son agriculture, sa politique sera dictée par l’Occident …

mercredi 27 juillet 2011

Corne de l'Afrique : les vraies raisons de la famine

A la demande de la France, la FAO a convoqué lundi à Rome une réunion d’urgence sur la famine qui menace 12 millions de personnes dans la Corne de l’Afrique. Une réaction tardive de la communauté
internationale alors qu’il s’agit, selon l’ONU, de la pire crise alimentaire en Afrique depuis vingt ans.
"Une sécheresse fonctionne comme un révélateur qui n’engendre la famine que lorsqu’il y des dysfonctionnements préalables". Selon Sylvie Brunel, géographe et ancienne présidente d’Action contre la faim, la sécheresse
exceptionnelle que connaît la Corne de l’Afrique (Kenya, Somalie, Djibouti, Ethiopie, Erythrée) n’a les conséquences dramatiques que l’on connaît qu’en raison d’une double défaillance : celle des Etats de la région, d’abord,
celle de la communauté internationale, ensuite. Les populations touchées sont majoritairement des éleveurs nomades, dont le mode de vie dépend fortement des aléas climatiques et dont le poids démographique et politique
est faible. "La famine est un tamis qui sélectionne les plus vulnérables", résume la géographe.
En Somalie, la situation est aggravée par l’absence d’Etat depuis 1991. Les zones du Sud touchées par la sécheresse, pour lesquelles l’ONU a déclaré l’état de famine cette semaine, sont soumises à la loi des milices
islamistes Al-Chabaab. "Je suis étonné que les gens voient [la famine] comme une conséquence du manque de pluie et de nourriture. [La crise] est absolument liée aux destructions causées par la crise somalienne" , résume
ainsi Donald Kaberuka, président de la Banque africaine de développement. Depuis le début de l’année, 135.000 Somaliens ont fui leur pays. Chaque jour, ils sont 1.700 à franchir la frontière éthiopienne, 1.300 au Kenya.
Nombre d’entre eux s’entassent aujourd’hui dans les camps de Dadaab, situé au nord du Kenya. D’une capacité initiale de 10.000 personnes, ils accueillent désormais plus de 380.000 réfugiés.
Une alerte donnée dès août 2010
La population du Nord du Kenya est également confrontée à cette grave crise alimentaire. La zone, traditionnellement délaissée par Nairobi, est peu développée et les infrastructures sont quasi inexistantes. "La volonté
politique fait défaut quand l’Etat ne considère pas la prévention comme une priorité pour certaines populations", explique Sylvie Brunel. Dans le reste du pays en effet, les ressources en eau sont abondantes et l’agriculture se
porte bien. En Ethiopie, déjà frappée par plusieurs épisodes de famine sévères dans les années 1980 et au début des années 2000, les régions touchées sont souvent des zones rebelles. Dans ce pays, certaines crises
alimentaires sont nées de la volonté des autorités d’affamer ces populations. "Mis à part en Somalie où l’Etat est défaillant, il faut bien dire que dans la lutte contre la faim, la responsabilité première est celle des Etats", résume
l’ancienne présidente d’Action contre la faim.
Mais les Etats de la région ne sont pas les seuls responsables. La communauté internationale a tardé à réagir. "Nous avons donné l’alerte sur la Corne de l’Afrique dès le mois d’août 2010. C’était évident que la situation allait
s’aggraver en raison de la sécheresse. Mais la réponse à nos inquiétudes a été très décevante", relève ainsi Hafez Ghanem, sous-directeur général de la FAO. Le haut fonctionnaire a son explication : "Ce genre de crise
commence lentement et n’attire pas l’attention des gens, à l’inverse des crises soudaines, comme un tremblement de terre". "Pourtant, si on était intervenu plus tôt, on aurait pu éviter beaucoup de cas de famine", assure-t-il,
regrettant qu’il ait fallu ces images d’enfants mourant de faim pour que la communauté internationale se mobilise.
La France donne 10 millions, la Grande-Bretagne 100
Pour tenter d’enrayer la crise, la FAO a convoqué une réunion d’urgence lundi à Rome, à la demande de la France, qui, à l’occasion de sa présidence du G20, a souhaité replacer l’agriculture au coeur de l’agenda
international. Lors d’un G20 agricole inédit le 23 juin dernier à Paris, le ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire, a d’ailleurs proposé un plan d’action. Destiné à répondre à des crises alimentaires du type de celle des émeutes
de la faim en 2008, il peut aussi s’adapter à ces crises d’urgence. La France a notamment proposé la constitution de stocks humanitaires d’urgence. Une bonne réponse, selon Hafez Ghanem, car "avoir des stocks placés
dans les zones sensibles permettrait une intervention beaucoup plus rapide".
Problème, l’idée ne fait pas l’unanimité au sein du G20 et l’accord trouvé à Paris consiste pour l’heure en une simple étude de faisabilité et la mise en place d’un projet pilote. Ce dispositif coûte cher, or, en matière de sécurité
alimentaire, les Etats tardent à mettre la main au portefeuille. Pour la seule région de la Corne de l’Afrique, l’ONU n’avait reçu en avril qu’un quart des 529 millions de dollars demandés. A l’occasion de cette crise, de nouvelles
promesses d’argent frais ont été formulées. La France, elle, a annoncé vendredi le doublement de sa contribution dans la région, soit 10 millions d’euros. Paris rappelle par ailleurs qu’il participe à 20% au budget européen sur
ces questions. Bien peu, au regard des 100 millions déjà débloqué par le Royaume-Uni. Cette semaine, le secrétaire d’Etat britannique pour le développement international, Andrew Mitchell, a d’ailleurs fustigé "ces riches pays
européens" qui mettent sur la table "des offres dérisoires". Or, pour éviter que ce type de crise ne se reproduise, il faut "investir sur le long terme" dans le secteur agricole, insiste Hafez Ghanem, rappelant que la demande
pour les produits alimentaires va augmenter de 70% d’ici à 2050. Et le sous-directeur de la FAO de conclure : " Tout le monde doit faire plus d’efforts".
Marianne Enault - Le Journal du Dimanche
dimanche 24 juillet 2011

vendredi 22 juillet 2011

Africabound: Incompetence of State

Africabound: Incompetence of State: "Of the potential candidates for Cameroon ’s 2011 Presidential elections, one is illegal. Amending Article 6(2) of 1996 Constitution in Apri..."

jeudi 6 janvier 2011

Bonne et Heureuse Année 2011

Chers amis,

Au moment où nous entrons dans la deuxième décenie des années 2000, je vous prie de recevoir à mon nom propre et au nom de toute ma famille, tous mes voeux les meilleurs pour l'année 2011.
Excellente et Agréable Année

Cordialement

Gervais Wafo Tabopda